Voici les substances d’intérêt émergent ( autrement dit les polluants ) dans les eaux de surface ) et les eaux de rejets (eaux de sortie et boues liquides de stations de traitement des eaux usées – STEU) dite « émergents nationaux 2018 » ou EMNAT 2018.
Cette campagne, pilotée par l’Ineris, a permis de lister 53 substances d’intérêt émergent (36 biocides et 17 detergents ) dont certains sont des CMR = Carcinogenes Mutagènes et Reprotoxiques
Si certaines sont PNEC (concentrations prédites sans effet qui correspondent à des valeurs seuils en regard des effets ecotoxicologiques)
La famille des surfactants (détergents), les acides benzène alkyl sulfoniques (LAS) sont les substances les plus fréquemment quantifiées. Avec les concentrations médianes les plus élevées dans les échantillons d’eau et de sédiment, aussi bien en métropole que dans les DROM.
Dans la famille des biocides, le fipronil a été la substance la plus fréquemment quantifiée dans les échantillons d’eau de métropole et des DROM mais présentait des concentrations médianes plus faibles que d’autres biocides. La méthyl-nonyl-kétone a été la substance la plus fréquemment quantifiée dans les échantillons de sédiments de métropole et des DROM et présentait les concentrations médianes plus élevées.
Ces 2 molécules sont des biocides, utilisés comme insecticides, répulsifs pour les animaux domestiques.se sont reveleés tres toxique pour les abeilles
Méthylisothiazolinone.Les conservateurs des cosmétiques sont aussi très présents .
Certaines substances sont identifiées comme fortement critiques vis-à-vis de leur dépassement dans l’eau, les sédiments de Métropole ou des DROM. Il s’agit en particulier des LAS C12 et C13.
Ce sont des détergents anioniques . Ces détergents synthétiques les plus utilisés (3,5 millions de tonnes en 2016) le plus connu est le sodium laureth sulfate.
Ils sont présents dans les dentifrices ,shampooings , savons , lessives … mais aussi dans les produits phytosanitaires de l’agro-industrie .
Si ils sont considérés comme se dégradant rapidement ( 3 à 4 semaines !) en présence d’oxygène, ils sont responsables des mousses compactes jaunâtres que nous connaissons trop et génèrent d’autre molécules toxiques qui brulent les végétaux et les branchies des poissons. De plus, c’est encore plus long dans les STEU où ils persistent dans les boues.
Si les 53 molécules le plus souvent rencontrées sont citées, il faut rajouter les micro-doses répétées quotidiennement qui font le poison ; nous vous laissons imaginer à quel cocktail sont soumis notre faune et notre flore et nous au bout de la chaine alimentaire DONC plus que jamais pour nos rivières , nos océans et notre santé : optez pour une alimentation Bio et des produits d’hygiène Bio .