L’humain, créateur de ses propres épidémies

crédit photo: Paul Hilton

Un espoir : les rendez-vous internationaux prévus en 2021 et 2022 : la COP15 & la COP26
Un but : un accord international pour la préservation de la nature et la prévention pandémique.

Cela fait plus d’une dizaine d’années que les scientifiques mandatés par l’ONU  étudient le lien entre les épidémies émergentes et la dégradation de l’environnement causée par l’homme principalement en cause  la déforestation entrainant avec elle le massacre de tout un écosystème.

Aujourd’hui, le constat est sans appel : c’est le retour de bâton par Dame Nature. En effet,  30% des nouvelles maladies observées sur l’homme sont causées par la déforestation.

Selon les estimations scientifiques, 1,7 million de virus non découverts sont présents dans la faune sauvage et plus de la moitié pourrait finir par nous infecter. Prenons comme espoir les rendez-vous internationaux prévus en 2021 et 2022 : la COP15 dédiée à la biodiversité et la COP26 sur le climat ; des occasions pour adopter un accord international pour la préservation de la nature et la prévention pandémique.

Il en va de la survie de l’humanité de protéger les écosystèmes. La planète souffre d’être malmenée, et entraîne le principal coupable, l’humain, dans son effondrement

Détails :
Cela fait plus d’une dizaine d’années que les scientifiques mandatés par l’ONU  étudient le lien entre les épidémies émergentes et la dégradation de l’environnement causée par l’homme principalement en cause  la déforestation entrainant avec elle le massacre de tout un écosystème.

Pour faire face à la croissance de la population, à l’urbanisation (construction habitat et transport routier) et à la l’intensification de l’agriculture, l’homme envahit les espaces naturels pour y prendre place. Malheureusement, ce changement environnemental s’impose sans respecter la biodiversité et les écosystèmes.
Aujourd’hui, le constat est sans appel : c’est le retour de bâton par Dame Nature. En effet,  30% des nouvelles maladies observées sur l’homme sont causées par la déforestation.

Lorsqu’on reprend l’ensemble, voici les maladies infectieuses émergentes associées aux forêts (source http://www.fao.org/3/a0789f03.htm)

Maladies transmises de Primate Non humain aux humains : Fièvre jaune, dingue, Chikungunya, VIH, Ebola, Malaria

Maladies transmises chauves souris-cochons  : Nipa, SRAS, la rage.

Maladies transmises des oiseaux  à l’homme : on peut noter l’émergence d’épidémies dues à  des pratiques d’élevage intensif avec l’épisode de la grippe aviaire H5N1 (poulet) qui débute en Chine  en 1996 ;

Maladies transmises des porcs à l’homme au Mexique: en 2009 c’est le H1N1  sous le nom de grippe porcine. En Chine, toujours des chercheurs ont détecté une nouvelle famille de virus de grippe porcine en juin 2020  Ce virus, baptisé G4 EA H1N1, a été retrouvé chez 10.4 % des ouvriers travaillant dans l’industrie porcine, en particulier ceux âgés de 18 à 35 ans. Pour le moment il n’est pas pathogène mais en cas de  mutation …


 Avec ces exemples, la liste ne cesse de s’allonger, et quand on regarde l’Histoire, la première maladie zoonotique  mondiale est la Peste ; elle avait été importée  par les hommes circulant le long de la Route de La Soie.

Alors comment les zoonoses, ces  maladies transmissibles de l’animal à l’homme  ont pu évoluer ?
Schématisons simplement : en déboisant les forêts, en détournant les cours d’eau ou en installant les habitats à l’abord des forêts, la faune sauvage a été forcée à migrer portant avec elle ses microbes et virus. De plus, ces espèces sauvages ne transmettraient pas leurs virus si elles n’étaient pas en contact avec les animaux domestiques ou les humains ; encore moins si les braconniers ne les tuaient  pas pour les vendre illégalement sur les marchés (comme ce fut le cas à Wuhan d’où est née l’épidémie du coronavirus).

La solution pour réduire les contacts humains/faune sauvage sera de protéger leur milieu naturel et de leur offrir  des aires naturelles protégées, de revoir les  modes d’ élevages des animaux domestiques  . Tout cela  aura un coût, mais certainement moins important que le prix humain des épidémies que vous vivons, l’effondrement économique est de plus estimé à 2600 milliards d’euros chaque année.
 Selon les estimations scientifiques, 1,7 million de virus non découverts sont présents dans la faune sauvage et plus de la moitié pourrait finir par nous infecter. Notons que chaque année,  5 nouvelles maladies apparaissent chez  l’homme, heureusement sans atteindre le niveau pandémique.
Prenons comme espoir les rendez-vous internationaux prévus en 2021 et 2022 : la COP15 dédiée à la biodiversité et la COP26 sur le climat ; des occasions pour adopter un accord international pour la préservation de la nature et la prévention pandémique.

Il en va de la survie de l’humanité de protéger les écosystèmes et de changer les mentalités : l’homme n’est pas indépendant du système environnemental mais l’acteur principal de l’état de la Terre. La planète souffre d’être malmenée, et entraîne le principal coupable, l’humain, dans son effondrement.

Sources : https://www.courrierinternational.com/article/coronavirus-la-destruction-des-ecosystemes-par-lhumain-favorise-lemergence-depidemies

https://www.actu-environnement.com/blogs/yann-wehrling/315/covid19-plus-jamais-ca-433.html

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