Sodium laureth sulfate et les compoés ethoxylés

Sodium laureth sulfate et les composés éthoxylés

Les composés éthoxylés ne sont pas a priori dangereux en soi. C’est plus leur procédé de fabrication qui est mis en cause. En effet, ils sont fabriqués à partir d’un gaz très réactif, extrêmement toxique, cancérigène et mutagène, l’oxyde d’éthylène. La réaction chimique d’éthoxylation n’est pas douce, en particulier elle met en jeu des températures et des pressions extrêmes et est par ce fait exclue des procédés de fabrication autorisés par certains labels cosmétiques bio.
Après purification, on ne retrouve normalement pas de trace de cette substance intermédiaire dans le produit fini.
Mais ils pourraient toutefois être contaminés au dioxane (1,4-dioxane), qui est une substance irritante, soupçonnée d’être cancérigène (groupe 2B cancérigène possible pour l’homme), et dérivée de l’oxyde d’éthylène.
D’autre part, ils ne sont pas très biodégradables.

Un des membres représentatifs de la famille des ingrédients éthoxylés est le Sodium Laureth Sulfate (SLES), la version éthoxylée du Sodium Lauryl Sulfate (SLS), beaucoup plus agressif pour la peau.
En effet, l’éthoxylation consiste à insérer des motifs -(CH2-CH2-O)- dans une chaine carbonée, en général en grand nombre, ce qui rend la molécule plus grosse : au final elle aura donc beaucoup plus de mal à pénétrer dans la peau.
En contrepartie, comme il est mentionné plus haut, ces molécules sont beaucoup moins biodégradables.

Il existe beaucoup d’ingrédients éthoxylés. Les plus connus sont ceux dont le nom comporte le terme PEG (PolyEthyleneGlycol), suivi ou non d’un nombre qui représente le nombre de motifs.
Sont aussi éthoxylés les nombreux ingrédients dont le nom contient le suffixe   « eth » comme Arachideth, Beheneth, Buteth, Ceteareth, Cetheth, Coceth, Laneth, Laureth, Myreth, Oleth, Pareth, Talloweth, etc…
Le suffixe « -oxynol » (butoxynol, octoxynol, nonoxynol) ou bien le préfixe « hydroxyethyl- » (Hydroxyethylcellulose) désignent aussi des ingrédients éthoxylés.
Enfin, il faut ajouter à cette liste les Polysorbates, les Quaterniums, les Polysilicones et les Diméthicone Copolyols.

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